Le sommeil est défini comme l’état dans lequel se trouve une personne qui dort. Le sommeil constitue une phase importante dans le processus de repos. C’est un état dans lequel certaines fonctions, dont celles cérébrales, connaissent un ralentissement. Le sommeil est caractérisé par différentes phases qui constituent le cycle du sommeil. Parmi ces dernières, il y a le sommeil paradoxal.

Qu’est-ce que le sommeil paradoxal

Le cycle du sommeil comporte trois phases, dont le sommeil lent, le sommeil léger et le sommeil paradoxal. Le sommeil paradoxal, encore appelé REM (Rapid Eye Movement), est une phase du sommeil où l’activité du cerveau est assez élevée, ce qui est en opposition avec le principe même du sommeil d’où le terme « paradoxal ».

Si le sommeil participe à la restauration physique de l’organisme humain, avec la phase du sommeil paradoxal, il est également d’une grande aide durant le processus de la mémoire.

Le sommeil paradoxal représente environ 20 à 25 % du temps de sommeil d’un être humain. Toutes les phases de sommeils sont importantes et ont chacune leur rôle à jouer. Le sommeil lent permet une récupération du point de vue physique, tandis que celui paradoxal affecte la récupération du cerveau.

Quel effet le sommeil paradoxal a sur la santé ?

Le sommeil paradoxal joue un rôle très important sur la santé mentale d’un être humain. Si nous prenons le cas d’un bébé, le sommeil paradoxal influe sur le développement du cerveau. Représentant une part importante du temps de sommeil pour un être humain, qu’il soit un nouveau-né ou un adulte, la perturbation de cette phase peut causer des troubles au niveau cérébral.

Par exemple, l’absence ou le manque de sommeil paradoxal peut être source de démence ou favoriser le développement de maladies qui touchent directement le cerveau, telles que la maladie d’Alzheimer.